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Millevaches 2010.

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Millevaches 2010.  Empty Millevaches 2010.

Message  gaulois38 Jeu 16 Déc - 10:52

MILLEVACHES 2010


La participation à cette concentration mythique ne réside pas à un simple déplacement sur le lieu de la rencontre. Déjà, dans le cas des Millevaches, pour des raisons géographiques.
D’après mes renseignement la région est belle et Meymac un joli petit village.

Après avoir fait les Eléfantentreffen en début d’année c’est l’occasion de bien finir 2010.
Et une concentre c’est surtout pour favoriser et élargir des instants de rencontre, de communion et de convivialité.

Mais surtout, mon objectif est de profiter de ces moments particuliers pour réunir des copains de divers horizons, aller à la rencontre d'inconnus adhérant aux mêmes passions et/ou idéaux, et concrétiser des mots tels que amitié, partage, détente, rigolade, décompression, .

La concentration des Millevaches commence donc dans les mois qui précèdent.
Info sur le forum, savoir qui va sortir la moto, envoi des inscriptions qui devait être avant le 11 novembre.

Recherche sur le net, le lieu exact où se trouve Meymac et le plateau des millevaches.

Préparer le road book.

Le dernier week-end du 27/28 novembre, je n’avais pas pu rejoindre la concentredu M.C NO LAND, la météo s’était mise de la partie. La neige envahit de nombreuses régions, et nous en avions pas mal sur Montalieu qui croule sous un manteau blanc de 30 centimètres.

Vendredi 10 décembre.

Je termine mes préparatifs à la maison. Chargement de la moto, répartition dans les valises et le top-caisse.
Et surtout le petit coup de fils à Marseille pour le rencard du lendemain.

Samedi 11 décembre.

8H30, appel de Fabrice. Il quitte Marseille avec sa petite famille le Zeus est prêt.

Nous devons nous retrouver sur l’autoroute de St Etienne, juste après Givors à la station BP, vers 11h30.

9H45, c’est mon départ de Montalieu.
Nous nous retrouvons comme prévu dans une chaude ambiance de retrouvailles.

Les passages blanchis se succèdent sous le soleil d’hivers mais, à part quelques dérives fugaces, tout le monde arrive à bon port et relativement décontracté. et après deux arrêts durant ces 400Kms.

Lorsque j'arrive sur le site, l’entrée se fait par plusieurs glissades de la FJR roue arrière, roue avant…. Je me bourre…. je me bourre… Même pas…

Fabrice et la glue ont arrêté le side pour discuter avec les NO LAND.

Puis nous cherchons un endroit pour installer notre campement.

Bien sur Fabrice part à l’autre bout du terrain, tout en monté et moi pour le plaisir je glisse, je patine.

Le site est grandiose. En effet, pour faire face à l'afflux (près de 2300 inscrits et une probabilité de plus de 3000 participants) Celui-ci est vaste et présente une image idéale du plateau de Millevaches. Un terrain vallonné et herbu, ponctué d'une parcelle de conifères et pourvu d'une source en son centre. La carte postale type de la région !

La fin de journée se poursuit par plusieurs aller et retour entre la tente et la buvette et trouver du bois. Très difficile à trouver car certains se sont fait de grosses réserves, qu’ils n’arriveront pas à tout bruler, mais les autres n’en n’auront pas…. nous en particulier.

Nous passons un agréable moment à la buvette animé de discutions avec des motards de notre connaissance comme les freines tard, les ventres jaunes, bol d’air, et bien d’autres entre coupé de quelques bières bien sur.
Retour à la tente pour l’apéro, la bouteille de whisky ne fait pas long feu, heureusement Fabrice le coupe avec du .. je sais plus. La Glue, n’en boit pas, et moi je ne pouvais pas gâcher ce breuvage. Pourquoi j’ai une tempête dans les voiles ce soir.

Fabrice, Audrey et Lucie essais d’allumer le feu avec le peu de bois glané.
Moi je discute avec La Glue, mais je ne suis pas sur d’avoir été bien cohérant.
J’en profite pour la remercier de sa patience avec moi….lol.

Dans la soirée, Avec la température ambiante très chaude.
La nuit est déjà bien avancée quand nous décidons de nous s'éclipser sous la tente.
Je suis douillettement installé dans mon duvet. La Glue dort avec les filles et Fabrice et moi dans l’autre chambre. Je m'endors presque instantanément, Car je suis en bonne compagnie, Fabrice me donnera la main toute la nuit.
Des retours de buvette tonitruants me réveillent, mais très brièvement.
Je n'entendrais même pas certaines invectives du type :

"Allez, met toi sur le ventre, je suis là".

Dimanche 11 décembre.

Comme d'habitude, je me réveille tôt mais traine un peu dans mon couchage de luxe.
Mais je suis obligé de me lever et de sortir de la tente dans la douce chaleur matinale,
La nature m’appel.. , puis je me recouche pour profiter de la chaleur du duvet.

Un moment après, je me lève et je vais boire mon premier café et rencontrer les lève-tôt ou couche-tard. De nouvelles et passionnantes rencontres, des boutades, des crises de rires, des discussions endiablées, des souvenirs, autant d'ingrédients à priori insignifiants mais qui réchauffent l'atmosphère et accentuent les dimensions humaines de ces moments.

Nous retournons ensemble boire le café. Les esprits sortent des brumes et les crises de rires se succèdent au gré des blagues et boutades.
Il est déjà l'heure de plier et d'organiser les retours.

Lorsque nous plions la tente pour immortaliser la scène, La Glue sort l'appareil numérique !!

Notre équipe converge vers Meymac, pour se diriger vers l’autoroute sous le brouillard givrant qui commence à déposer sa pellicule blanche.

A l'approche de chaque zone à risques je ralentis progressivement afin de ne pas provoquer d'à coups susceptibles d'engendrer des freinages appuyés et mal venus sur sol glissant.

Il faut redoubler d'attention. Outre la gestion de sa propre conduite, il faut scruter le sol et l'environnement à la recherche d'un piège tout en profitant des rares bouts droits suffisamment longs pour vérifier la bonne marche de l'ensemble et s'y adapter.
Des panneaux lumineux sur l’autoroute, nous signale que la zone est glissante, « risque de verglas » ce qui est d'ailleurs bien visible car la FJR glisse, et j’ai beaucoup de mal à suivre le Zeus et ces trois roues en pneu hiver. Tout ce passera bien quand même.

Cette seconde édition du renouveau des Millevaches et la confirmation des attentes de beaucoup de motards vu le nombre de participants.

Il est vrai que la météo était très clémente cette année et que beaucoup ont regretté l'absence de neige sur le terrain, pas sur la route.

Personnellement j’ai eu froid, sur la route ou sur le terrain, bien plus qu’au Elefantentreffen.

L'environnement d’une concentre est propice au bien être de chacun et donc à la réussite des rencontres.

C'est d'ailleurs ces rencontres qui me laissent un goût amer.

Il y a tant de gens que je voulais voir et que j'ai loupé, ou trop brièvement aperçu . . .

Dommage, cela va m'obliger à continuer de faire des concentres . . .

Ou tant mieux, mais ais-je vraiment besoin de cela Question Question
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Millevaches 2010.  Empty C’est reparti comme en 69 !

Message  gaulois38 Dim 26 Déc - 8:26

Concentre moto hivernale de Millevaches :

C’est reparti comme en 69 !

Plus de 3000 motards ont fêté, les 11 et 12 décembre 2010,

le grand retour de la concentre hivernale de Millevaches.



Décongelée l’année dernière après trois décennies d’interruption, la concentre de Millevaches refait parler d’elle.

Connue dans les années 1970 comme l’une des plus fameuses hivernales françaises, elle a attiré les 11 et 12 décembre 2010 plus de 3000 motards. Dont nous.

Le petit village de Millevaches, environ 90 âmes, donne son nom à un grand plateau qui s’étend à l’Est du Massif Central. Situé à 910 m d’altitude, ce bourg est parait-il le chef-lieu le plus haut du Limousin. « Ici les hivers sont longs et rudes », explique ce vieux monsieur venu voir les motos à l’inscription de la concentre, devant la salle polyvalente de Meymac. Et tout en regardant les plaques minéralogiques des participants qui ne cessent d’arriver, il ajoute : « J’ai vu des types en provenance du Nord et des Vosges. Il faut être vraiment motivé pour faire un tel trajet en hiver !

L’homme ne cesse d’admirer les nombreux attelages et autres machines anciennes qui lui rappellent certainement sa jeunesse. Comme lui, bon nombre d’habitants sont venus en famille : la concentre de Millevaches offre une belle diversion à la vie ordinaire.

Parmi les inscrits en provenance de toutes les régions de France et même de l’étranger, quelques vétérans des premières éditions ! Des hommes et des femmes revenus ici à la rencontre d’anciens amis ou pour mesurer le temps qui passe.



Ancien

Alain, par exemple, a fait la route depuis Gap au guidon de sa Honda 125 XLS : « C’est une sorte de pèlerinage pour moi, un retour vers mes 20 ans. À l’époque on était jeunes et fous, rien ne nous faisait peur et surtout pas le froid ni la neige. L’important était de venir ici pour partager un bon moment avec d’autres motards, peu importe qu’ils viennent du Nord ou du Sud, de l’Est ou de l’Ouest. Le Millevaches, c’était un peu notre St-Jacques de Compostelle ; un lieu mythique où l’on dépose sa passion, après avoir affronté les aléas de la route en hiver, pour la partager ! »

Les plus jeunes, ceux qui n’ont pas vécu les années 1970, viennent ici goûter aux « vraies » valeurs, celles qui ont fondé l’esprit motard et qui malheureusement se dispersent avec les temps modernes.



Modernes

Hervé et Olivier, respectivement 29 et 36 ans, découvrent pour la première fois le Millevaches.

Membres du Moto-club pirate Passemontagne, ils arrivent des Ardennes et ont déjà à leur actif pas mal d’hivernales, dont les Elefantreffen et les Pinguinos. Tous deux semblent captivés par la manifestation : « On est ici parce qu’on nous a dit que la première réédition de l’an passé était bien, et parce que le Millevaches est une concentre mythique. Ici règne vraiment un bon esprit. Cela ressemble à nos rassemblements dans le Nord où l’unique but est celui de se retrouver, et où surtout l’aspect commercial est complètement écarté.

Aux Éleph’ par exemple, il faut payer son bois… »

Samedi après-midi, les 12 hectares du pré qui sert de campement sont presque remplis. Difficile de compter les participants, mais selon Jean-Louis – alias La Fourme –, qui assure bénévolement l’accueil à l’entrée, « il y a certainement plus de 3 000 motards cette année ». La police, en tout cas, n’est pas là pour le contredire…

Réunis

Chacun, en famille, entre amis, par club ou par marque, délimite son bivouac, histoire de partager le feu et le repas du soir. La buvette, exceptionnellement rebaptisée « Abreuvoir », fait office de place du village.

Outre le vin chaud qui réchauffe le corps et l’esprit, le lieu est dédié aux retrouvailles et au partage.

On y parle moto bien sûr, mais aussi du voyage pour venir ici.

Bill, l’instigateur du renouveau des Millevaches et président du club organisateur, est aux anges :

« Ca fait chaud au cœur de voir autant de gens partager autour d’une passion ! »

Didier Bouard - 20/12/2010 (moto magazine)
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Millevaches 2010.  Empty plateau des millevaches

Message  Invité Dim 2 Jan - 21:06

j'espere bien etre present l'année prochaine avec ma kimco
si rien ne l'empeche au niveau boulot

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Millevaches 2010.  Empty Re: Millevaches 2010.

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